Décryptage Jour 9: Transition écologique et environnement

Jour 9 : Transition Écologique & Environnement
Analyse sectorielle et pertinence thématique des programmes politiques – Élection présidentielle 2025
Pertinence thématique
La durabilité environnementale et la transition écologique sont des priorités cruciales pour l’avenir du Cameroun. Leur intégration dans les programmes politiques détermine la résilience et la transformation durable du pays.
- Résilience à long terme : la durabilité est la condition de survie des politiques économiques à long terme.
- Transformation durable : l’élection 2025 est un moment charnière pour ancrer la durabilité dans la production et les politiques sociales.
- Lacunes : la plupart des formations n’intègrent qu’imparfaitement ces enjeux, souvent limités à des déclarations d’intention.
- Contexte : la dépendance aux importations et la faible valorisation interne fragilisent le lien entre économie et écologie.
Le secteur « Environnement & Durabilité » a été évalué selon cinq dimensions : utilisation du sol, vulnérabilité au changement climatique, déforestation/reboisement, énergies renouvelables et émissions de gaz à effet de serre.
Décryptage
A. Performance globale du secteur
Les résultats montrent une forte hétérogénéité : seuls quelques partis proposent une vision structurée.
Catégories | Partis (Score / 20) | Caractéristiques programmatiques |
---|---|---|
Scores Intermédiaires Supérieurs (11-16) | RDPC (13,20) • SDF (11,60) • PAL (11,60) | Bonne couverture des enjeux environnementaux mais limites de capacité institutionnelle. |
Scores Intermédiaires Inférieurs (8-11) | PCRN (10,20) • FDC (9,40) | Propositions présentes mais faisabilité limitée. |
Scores Faibles (< 8) | MCNC (6,80) • PURS (6,60) • UNIVERS (3,60) • FSNC (3,60) | Programmes non chiffrés, peu planifiés ou déconnectés des priorités. |
B. Profils des principaux partis
1. RDPC (13,20) – Intégration partielle des enjeux environnementaux, attention aux énergies renouvelables (14/20) et aux émissions (12/20), prudence sur la déforestation.
2. SDF (11,60) – Engagement réformateur : accent sur les énergies renouvelables et la gestion durable des sols (14/20) ; lie écologie et justice sociale, mais manque de mécanismes de mise en œuvre.
3. PAL (11,60) – Approche articulée : agriculture durable, renouvelables (13/20), réduction du CO₂ (12/20), mais dépendance à la capacité administrative.
4. PCRN (10,20) – Priorisation énergétique, mais déséquilibre entre énergie et reboisement.
5. FDC (9,40) – Sensibilité écologique motivée par des considérations économiques, approche non structurée.
C. Lacunes générales
Les partis à faible score (MCNC, PURS, UNIVERS, FSNC) peinent à faire de l’écologie un pilier de gouvernance. La durabilité reste un thème marginal malgré sa valeur stratégique.
D. Groupes de score et comparatif
Groupe 1 — Scores intermédiaires supérieurs (11-16)
Parti / Candidat | Score / 20 | Analyse programmatique |
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RDPC | 13,20 | Intégration partielle ; transition progressive ; priorités sur renouvelables et émissions. |
SDF | 11,60 | Engagement réformateur ; justice sociale ; absence de plan d’exécution détaillé. |
PAL | 11,60 | Articulation agriculture durable / énergie / CO₂ ; dépendance à la capacité administrative. |
Groupe 2 — Scores intermédiaires inférieurs (8-11)
Parti / Candidat | Score / 20 | Analyse programmatique |
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PCRN | 10,20 | Accent énergétique ; lacunes sur reboisement et artificialisation des sols. |
FDC | 9,40 | Motivation économique plus qu’écologique ; discours non structuré. |
Groupe 3 — Scores faibles (< 8)
Parti / Candidat | Score / 20 | Analyse programmatique |
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MCNC | 6,80 | Transition énergétique présente ; très faibles résultats sur déforestation (1/20). |
PURS | 6,60 | Faiblesse générale ; mesures incomplètes sur changement climatique et reboisement. |
FSNC | 3,60 | Couverture minimale ; propositions peu détaillées ; faibles scores sur CO₂ et renouvelables. |
UNIVERS | 3,60 | Couverture restreinte ; lacunes sur tous les indicateurs (2/20 moyenne). |
E. Mise en perspective et synthèse
L’évaluation du GPE souligne que la transformation durable du Cameroun dépendra de l’intégration de l’écologie dans la politique économique et sociale. Malgré quelques progrès, la durabilité reste insuffisamment chiffrée et planifiée.
En synthèse : seuls le RDPC et le SDF atteignent un niveau intermédiaire supérieur, confirmant que la transition écologique est amorcée mais encore incomplète. Le GPE invite les candidats à formuler des propositions précises, planifiées et adossées à des calendriers réalistes pour garantir la résilience nationale.