Contexte et pertinence thématique

La transformation industrielle constitue un enjeu majeur pour l’économie camerounaise. La part du secteur secondaire dans le PIB est tombée à environ 20 %, traduisant un recul significatif du tissu industriel mis en place entre 1975 et 1985. La dépendance persistante aux matières premières maintient une vulnérabilité structurelle, tandis que la croissance actuelle demeure une croissance appauvrissante. Les politiques d’industrialisation des candidats sont donc évaluées selon leur capacité à inverser cette tendance et à stimuler la création de valeur ajoutée.

Analyse comparative des candidats sur la politique d’industrialisation

Groupe 1 : Leaders de la transformation (scores intermédiaires supérieurs)

• BIYA PAUL (RDPC – 13,13 / 20) : politique de continuité et projets structurants. Excellentes performances dans les TIC et numérique (15) et industrie alimentaire (15).
• OSIH JOSHUA NAMBANGI (SDF – 12,40 / 20) : valorisation des ressources naturelles, forte intégration de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche comme leviers de transformation.

Groupe 2 : Approches pertinentes mais incomplètes (scores intermédiaires inférieurs)

• FDC – IYODI HIRAM SAMUEL (10,27) : vision de prospérité par le travail, mais propositions budgétaires et calendriers d’exécution limités.
• PCRN – LIBII LI NGUE NGUE CABRAL (10,13) : modernisation des structures productives, propositions crédibles mais peu chiffrées.
• PAL – ATEKI SETA CAXTON (9,80) : focus sur les infrastructures et l’énergie, avec des scores élevés en électricité, gaz et eau (12–13).
• MCNC – BOUGHA HAGBE JACQUES (8,53) : profil modeste, approche axée sur l’agriculture (12) et l’élevage (12).

Groupe 3 : Programmes avec faiblesses structurelles (scores faibles)

• UNIVERS – MUNA AKERE TABENG (7,33) : gouvernance par objectifs, faibles résultats dans les sous-secteurs clés (élevage, assurance, électricité : 2/20).
• FSNC – ISSA TCHIROMA (7,13) : propositions limitées ou incomplètes.
• PURS – MATOMBA SERGE ESPOIR (6,47) : score le plus faible, absence de stratégie claire d’industrialisation et de chiffrage.

Score du Secteur Productif (sur 20)