JOUR 6: Souveraineté Alimentaire et Agriculture

Souveraineté alimentaire, Agriculture & Secteur productif
Pertinence thématique, décryptage par candidat et conclusions stratégiques
Pertinence thématique
Un enjeu vital pour la souveraineté nationale : la sécurité et la souveraineté alimentaire constituent un pilier du développement économique et social. La dépendance aux importations agricoles demeure une vulnérabilité majeure.
Contexte et défis : la productivité agricole reste faible malgré le potentiel du territoire. Les filières vivrières et agro-industrielles souffrent de sous-investissement et d’un manque d’infrastructures de transformation.
Objectif politique : construire une agriculture durable, inclusive et compétitive, fondée sur la souveraineté alimentaire et l’industrialisation agro-transformatrice.
Décryptage — Évaluation des programmes
A. Secteur productif global
- RDPC : 13,05 /20 — cohérence stratégique et continuité des politiques agricoles.
- SDF : 11,67 /20 — accent social et modernisation rurale via coopératives.
- PAL : 10,40 /20 — intégration des filières vivrières et exportatrices.
- PCRN : 10,05 /20 — approche technocratique équilibrée.
- FDC : 9,97 /20 — orientation réaliste mais peu chiffrée.
- PURS : 8,80 /20 — priorisation du vivrier, planification limitée.
- MCNC : 8,54 /20 — discours citoyen, mécanismes d’investissement faibles.
- FSNC : 7,78 /20 — propositions dispersées, ciblage productif absent.
- UNIVERS : 6,58 /20 — approche institutionnelle, peu de volet agricole.
B. Agriculture et souveraineté alimentaire
- RDPC : 13 /20 — aligné sur la SDSR et la politique des agropoles.
- SDF : 12 /20 — réforme foncière et appui aux coopératives agricoles.
- PAL : 11 /20 — intégration des chaînes de valeur locales.
- PCRN : 11 /20 — focus sur l’autosuffisance et l’innovation.
- FDC : 11 /20 — souveraineté alimentaire au cœur du modèle productif.
- PURS : 9 /20 — rhétorique ambitieuse, outils insuffisants.
- MCNC : 8 /20 — cadrage politique fort mais faibles mécanismes.
- FSNC : 7 /20 — financement agricole insuffisant.
- UNIVERS : 6 /20 — propositions floues ou incomplètes.
Analyse détaillée — Forces et faiblesses par candidat
1. RDPC – Paul Biya
13,05 /20 — Programme cohérent ; mécanisation et agropoles renforçant la sécurité alimentaire.
2. SDF – Joshua Osih
11,67 /20 — Réformes foncières, coopératives rurales et forte dimension sociale.
3. PAL – Ateki Seta Caxton
10,40 /20 — Bon équilibre vivrier/export ; intégration régionale pertinente.
4. PCRN – Cabral Libii
10,05 /20 — Approche pragmatique centrée sur la durabilité productive.
5. FDC – Iyodi Hiram Samuel
9,97 /20 — Vision inclusive ; souveraineté alimentaire claire, exécution floue.
6. MCNC – Bougha Hagbe Jacques
8,54 /20 — Dynamique citoyenne ; réalisme budgétaire limité.
7. PURS – Serge Espoir Matomba
8,80 /20 — Diagnostic social correct mais cohérence sectorielle faible.
8. FSNC – Issa Tchiroma
7,78 /20 — Cohésion nationale mise en avant ; faible technicité du plan agricole.
9. UNIVERS – Akere Muna
6,58 /20 — Orientation institutionnelle ; absence de stratégie agricole claire.
Conclusions générales
- Souveraineté alimentaire : thème transversal intégré à divers degrés selon les candidats.
- Productivité agricole : nécessité d’investissements massifs, irrigation et crédit rural.
- Durabilité : seuls RDPC et SDF intègrent la résilience climatique.
- Crédibilité : absence de chiffrage précis ; besoin d’un ancrage budgétaire fort.
En synthèse : les programmes révèlent une volonté partagée d’autonomie alimentaire, mais un déficit généralisé de planification, de financement et de mécanismes d’exécution ; seuls RDPC et SDF présentent une approche systémique et durable.